photo ¡ Viva ! | Manuel Liñán

¡ Viva ! | Manuel Liñán

Dijon 21000

Le 08/01/2022

On peut assister à ¡ Viva ! en se laissant porter par l’énergie pure qui s’en dégage. Nul besoin d’être spécialiste pour être saisi : la danse gitane porte en elle une part immédiate d’universel. L’élégance, la puissance de la composition de Manuel Liñán (encore peu connu en France mais déjà salué en Espagne comme l’un des nouveaux maîtres du genre) justifient amplement la distinction décernée en 2020 par un jury de connaisseurs, sous l’égide de la chaire de Flamencologie et d’Etudes Folkloriques de l’université de Jerez. C’est dire que son art satisfait tous les critères exigibles d’un flamenco conforme aux plus sévères traditions. Or ¡ Viva ! va encore plus loin. Son exclamation, son « vivat ! » reprend bien le verbe que le public andalou laisse échapper dans un cri d’enthousiasme quand la soirée se fait intense, que le cante jondo résonne plus que juste et que la danseuse touche à cette grâce insaisissable, ce fameux duende que chacun ressent sans pouvoir le décrire (pour le trouver, disait Lorca, « il n’existe ni carte ni exercice »). Mais ¡ Viva ! n’est pas qu’un verbe : c’est aussi un adjectif, au féminin singulier. Car tout le spectacle est un hommage à la bailaora,[...]

photo Lina_ Raül Refree | Fado

Lina_ Raül Refree | Fado

Dijon 21000

Le 25/01/2022

C’est un rare privilège que d’être témoin de la connivence entre deux artistes si complices et inspirés quand ils réinventent un genre. Musicien expérimental, touchant au flamenco, à la chanson pop et au jazz, Raül Refree est tombé en arrêt, dans un célèbre club de Lisbonne, devant la voix de Lina, héritière des grandes fadistes et de leur impondérable nostalgie. Ensemble, ils ont façonné un univers poétique à la prodigieuse séduction, habillant le répertoire classique de trajectoires sonores et de brumes analogiques qui en rehaussent le mystère comme la poignante expressivité. Du fado orthodoxe ? Certes pas, mais un rituel inédit et magnétique, qui capture l’essence profonde d’un art à la fois intemporel et plastique, appartenant au patrimoine immatériel de l’humanité. Projet partagé avec Zutique Productions.

photo Lina_ Raül Refree | Fado

Lina_ Raül Refree | Fado

Musique, Lecture - Conte - Poésie, Pop - Rock - Folk, Jazz - Blues

Dijon 21000

Le 25/01/2022

C’est un rare privilège que d’être témoin de la connivence entre deux artistes si complices et inspirés quand ils réinventent un genre. Musicien expérimental, touchant au flamenco, à la chanson pop et au jazz, Raül Refree est tombé en arrêt, dans un célèbre club de Lisbonne, devant la voix de Lina, héritière des grandes fadistes et de leur impondérable nostalgie. Ensemble, ils ont façonné un univers poétique à la prodigieuse séduction, habillant le répertoire classique de trajectoires sonores et de brumes analogiques qui en rehaussent le mystère comme la poignante expressivité. Du fado orthodoxe ? Certes pas, mais un rituel inédit et magnétique, qui capture l’essence profonde d’un art à la fois intemporel et plastique, appartenant au patrimoine immatériel de l’humanité. Projet partagé avec Zutique Productions.

photo ¡ Viva ! | Manuel Liñán

¡ Viva ! | Manuel Liñán

Danse - Bal - Cabaret, Spectacle

Dijon 21000

Le 08/01/2022

On peut assister à ¡ Viva ! en se laissant porter par l’énergie pure qui s’en dégage. Nul besoin d’être spécialiste pour être saisi : la danse gitane porte en elle une part immédiate d’universel. L’élégance, la puissance de la composition de Manuel Liñán (encore peu connu en France mais déjà salué en Espagne comme l’un des nouveaux maîtres du genre) justifient amplement la distinction décernée en 2020 par un jury de connaisseurs, sous l’égide de la chaire de Flamencologie et d’Etudes Folkloriques de l’université de Jerez. C’est dire que son art satisfait tous les critères exigibles d’un flamenco conforme aux plus sévères traditions. Or ¡ Viva ! va encore plus loin. Son exclamation, son « vivat ! » reprend bien le verbe que le public andalou laisse échapper dans un cri d’enthousiasme quand la soirée se fait intense, que le cante jondo résonne plus que juste et que la danseuse touche à cette grâce insaisissable, ce fameux duende que chacun ressent sans pouvoir le décrire (pour le trouver, disait Lorca, « il n’existe ni carte ni exercice »). Mais ¡ Viva ! n’est pas qu’un verbe : c’est aussi un adjectif, au féminin singulier. Car tout le spectacle est un hommage à la bailaora,[...]